- Laheedjah Tikidanke
Soul... Sans Âme.

Soul.
Le genre de film que t’attends depuis des plombes et que tu te prends finalement comme une sieste forcée de dortoir de centre aéré, pile au moment où tu pensais prendre ton pied avec tes sauces en plein bac à sable.
S’il n’y a techniquement (quasiment jamais) rien à reprocher aux productions Pixar, c’est au niveau scénaristique que leur Soul se vautre.
Soul, qui démarrait pourtant super bien sur la thématique de la mort et de son après, s’essoufle au fur et à mesure de son récit pour se perdre dans un cours semi-burlesque à rallonge sur le devenir de ton âme expliqué en grec à des gosses qui ont dû voir flou.
Pour celle qui attendait Soul comme du n’importe quoi, j’ai comme l’impression après visionnage de m’être fait bernée par ce film, engourdi par du verbiage à outrance, où le Jazz n’est qu’une mise en bouche éphémère d'un plat finalement plus esthétique que goûteux, et où l’aspect familial du personnage (qu’il aurait été super intéressant de creuser) vire en quiproquo inutile avec un chat et des âmes à tronches douteuses qui cassent tous les couilles au bout de 3 minutes.
Si le film m’avait seulement ennuyée, ça irait, mais contrairement à des tueries comme Le Roi Lion, Coco ou encore Vice Versa qui osent blesser pour expliquer, Soul pêche clairement par un final qu’on attend comme jamais et qui s’assume finalement pas, bâclé et aussi politiquement correct qu’un Disney sauce 80’s, comme pour éviter de braquer un public pris pour un ramassis de fragiles en lui faisant comprendre qu’alors oui, on va tous mourir, mais que si t’es pas d’accord avec le concept, on peut toujours négocier.
Alors que NON.
Déçue, donc, je suis.
Ça ira pour cette fois.
NEXT Pixar et RECOMMENCEZ PAS. JAMAIS, MÊME.