- Laheedjah Tikidanke
Mon Amie Adèle, Une affaire de goût.

Une femme entame une relation adultère avec son patron malheureux en amour, tout en copinant avec l'épouse dont le comportement obscur la pousse à fouiller dans les tréfonds d'une histoire conjugale dont elle n'aurait jamais dû se meler.
Sur le papier, ça donne envie. À l'écran, c'est soporifique et long pour rien, pour un dénouement capté au bout du 1er quart d'heure du dernier épisode (sur 6 bien somnifères), alors que tout aurait largement pu être plié dans un seul film d'1h45. Et là, j'aurais peut-être un peu kiffé.
Mais en fait, nan.
Mon Amie Adèle est une sorte de "Us" britannique bien intentionnée qui dit pas son nom, mais dans laquelle l'ennui finit par l'emporter sur l'effet de surprise, occultée par un récit longuet et tout une plâtrée de flashbacks dont les trois quarts n'étaient pas nécessaires pour piger l'intrigue.
Ça ira pour moi.
Actuellement sur Netflix si ça vous parle.