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  • Laheedjah Tikidanke

Drive. L'Ovni.



Aussi taciturne, doux et serviable qu’inexpressif, froid et ultra-violent, un jeune cascadeur de plateau de cinéma le jour et pilote pour les brigands la nuit se prend d’affection pour sa voisine de palier, pour laquelle il dérogera à son propre code de conduite en portant secours à son compagnon, fraîchement sorti de prison, dans un braquage impliquant ses employeurs qui tournera mal.


Vu quelques mois après sa sortie en 2011, il m’a fallu un second visionnage, plus de 10 ans après et tous buzz autour du film enfin éteints (et que j’avais eu du mal à comprendre), pour redécouvrir le « Drive » de Nicolas Winding Refn.


Orné d’une bande-son électro 80’s rappelant fortement le Giorgio Moroder de Scarface fusionné à l’ambiance californienne des ballades de Daft Punk, « Drive » est un film particulier, dont la puissante photographie et les prises de vue vous plongent dans une atmosphère si étrangement apaisante qu’elles en intensifient les sursauts lorsque surviennent, presque sans prévenir et en silence, les scènes particulièrement explicites de violence.


J’en avais même oublié la présence de Ron Perlman et Bryan Cranston, totalement occultés après mon premier visionnage d’il y a 10 ans, juste pour comprendre à l’époque et, sans m’impliquer, pourquoi ce film avait autant marché.


Gosling, par son presque mutisme et la dangerosité de ses expressions dont on ne sait ce qu’elles traduisent jusqu’à ce qu’il s’exécute, est très fort dans son rôle de solitaire incernable, ajoutant par la complexité de son personnage un intérêt fondamental à ce film totalement OVNI, qui vous berce en apesanteur juste avant de, violemment et frénétiquement, vous fracasser le crâne contre un sol en béton.


On va faire court : soit vous aimerez, soit vous détesterez.


Actuellement sur Netflix si ça vous parle.


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