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  • Laheedjah Tikidanke

Can't Stop, Won't Stop. La revanche du petit Bougon de New York.



Jusqu’à 1997, Sean « Puffy » Combs n’était pour moi qu’un nom dans la partie crédits au verso d’une pochette d'album CD.


Passé de stagiaire dans un label à proprio de sa boîte de production (et quoi qu’on pense du personnage), on doit beaucoup à Puff Daddy.


Découvreur de talents hors pair, j’ai fait la connaissance du « nom » dans les 90’s sur les opus de Mary Jane Blige avant la découverte du « personnage » qui, après la mort de son acolyte Notorious BIG, avait décidé (et à regret pour beaucoup) de se lancer dans une carrière de rap.


Surnommé « Puff » dans son enfance du fait de sa propension à très vite s’emporter quand il n’obtenait pas satisfaction, Puff Daddy est un intransigeant fou furieux, mais grand distributeur de réussites.


Trouvé complètement par hasard sur Netflix à la recherche d’un doc à grailler, « Can't Stop, Won't Stop » suit Puff Daddy dans l’organisation d’une tournée de retrouvailles, en 2016, avec les artistes de son ancienne (et iconique) écurie des 90’s, « Bad Boys Records », au sein de laquelle on a vu émerger des pointures comme MJ Blige, Jodeci, Notorious BIG, Faith Evans, Lil Kim, 112 ou encore Total (pour ne nommer qu’eux).


Menant son staff avec une particulière sévérité et en dépit des millions amassés au cours de sa carrière, Puff Daddy reste ce gamin râleur à la bouille renfrognée mais qui, même s’il s’est juré d’être riche, promet à quiconque accepte de lui obéir de réussir autant que lui.


Une rigidité qui, pour beaucoup, a payé.


Surpassant les problèmes d’égo, la tournée « Can't Stop, Won't Stop » sera pour certains l’occasion de renouer avec la scène, parler de leur reconversion, faire la paix avec d’autres, mais aussi de s’assumer dans l'évolution de leurs conditions physique, artistique et morale.


À ce titre et après avoir vu beaucoup de documentaires autour de Notorious (dont la tournée était aussi centrée sur son anniversaire), « Can't Stop, Won't Stop » est surtout l’occasion d’enfin donner la parole à la très controversée Lil Kim, qui a fait partie intégrante de la vie de Christopher Wallace, mais à qui on n’avait jusque là jamais vraiment permis de s’exprimer officiellement sur leur histoire.


Filmé avec maestria et empreint d’une sacrée émotion qui m’a tiré des putains de larmes, « Can't Stop, Won't Stop » évite de peu le caractère hagiographique que je soupçonnais au début autour de P Daddy, pour faire la lumière sur un personnage aussi charismatique que parfois détestable, mais dont les paroles de motivations distillées tout au long du documentaire te donnent juste envie de faire un vrai projet palpable de ta vie après l’avoir vu.


Si vous êtes de la génération Barbecue fusion Bad Boy Records dans les enceintes, portières grandes ouvertes sur le parking, le final va définitivement vous PARLER.


Beaucoup aimé.


Actuellement sur Netflix si ça vous parle.


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