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  • Laheedjah Tikidanke

Heat, la demi-teinte.



Y’a des films comme ça que tu peux te mater 10 fois (comme c’est mon cas concernant « Heat »), tout en gardant cette espèce de sensation bien ancrée de déception qui s’en va jamais vraiment, sans pour autant détester ce même bordel que tu t'es déjà injecté plusieurs fois auparavant dans les billes.


Premier face à face à l’écran sans pour autant être leur première collaboration, MES DEUX MARIS EX-AEQUO Robert De Niro et Al Pacino sont réunis (21 ans après « Le Parrain II ») sous l’aile de Michael Mann pour un film de braquage aux allures de clip géant aux tons bleutés et pétaradant, dans lequel tous les ingrédients figurent pour en faire une tuerie (à commencer par la distribution – Val Kilmer et Tom Sizemore en tête), mais dont il manque ce petit bordel indescriptible qui t’empêche de kiffer totalement, autrement que pour attendre cette fameuse confrontation qu’on t’a vendue dans la bande annonce comme étant celle du siècle (et dont le film semble en être finalement le seul gros prétexte).


Mais attendre plus d’une heure pour mater deux Monuments s’échanger des banalités dans un café routier, j’ai comme une impression de foutage de gueule qui peine encore aujourd’hui à partir, même plus de 20 piges après la sortie de ce film.


Ça n’enlève en rien la qualité du film, dynamité tout terrain à l’image hyper léchée et aux acteurs en pleine apogée de leur sexyness de quadras supra bankables, mais mater « Heat » dans l’attente de la scène qui tue entre deux grands salauds du 7ème Art a toujours laissé chez moi ce sentiment d’avoir cliqué sur un article à buzz, dont le gros titre n’est finalement abordé qu’en bas de page.


Vous voulez une Vraie Confrontation de Monstres Sacrés digne de ce nom entre Pacino et De Niro ?


« The Irishman » de Tonton Scorsese, 24 ans plus tard.


Non négociable.

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