- Laheedjah Tikidanke
L'incroyable BEURK.

Je viens de subir ce truc je te raconte pas le court-circuit cérébral que je me suis frôlée.
Une Homie m'avait prévenue que c'était une tuerie de pourriture mais j'ai pas voulu l'écouter. Je me suis dit "mais nan elle pas mangé avant c'est pour ça".
Damn j'aurais dû l'écouter.
S'il est clair que le premier remake a largement brillé par son absence totale d'acteurs de poids pour retenir l'attention en dehors des scènes de Hulk en action (tu te rappelles encore du nom du gars qui jouait le rôle de Bruce Banner ? moi pas), on pouvait au moins reconnaître à la créature un à peu près d'esthétisme acceptable pour nos petites billes déjà gravement maltraitées par la criminelle platitude du scenario.
De savoir que dans le second c'était Norton dans le rôle du maigrichon scientifique de service en jeans 3 tailles plus grandes que son gabarit en cas de pétage de câble imprévu (tu sais ; pour quand les fringues se barrent en lambeaux sauf au niveau de l'entrejambe) m'avait un peu trop rapidement mise en confiance. Je reproche rien à Norton (jamais d'ailleurs), mais le Hulk, là, il m'a tout noyé.
Déjà le gars met huit plombes avant de se montrer, et quand il se montre, t'as comme des crampes. On va faire court, la bête est aussi sexy qu'une purée de brocolis tournée sous électrodes. C'est plus des muscles, c'est un posse d'abcès bien entassés en forme approximative d'être humain pas content (trop de rayon gamma tue le rayon gamma).
Le gadjo est tellement pas vert que t'as envie d'avoir une télécommande à la main pour régler l'écran (on dira que t'as droit à un "vert meurtre" ou "kaki merde" c'est au choix).
Le visuel m'a tellement gâché l'intérêt que j'ai peiné à franchement calculer les scènes d'action (un mélange de Spiderman sans fil et de Transformers avec la qualité d'image visuellement moins insultante pour les scènes de combat - et voilà les scènes de combat ; j'ai juste kiffé quand il fracasse Tim Roth contre un arbre).
Deux petits clins d'oeil aux héros de la série télé originale, limite hasardeuse concernant Bill Bixby qui apparaît tout jeune dans une série doublée en portugais (ça se passe au Brésil au début du film), et une seconde apparition de Lou Ferrigno - encore en flic comme dans le premier remake, mais à la prestation moins courte que la précédente (le public a bien apprécié d'ailleurs).
En dehors de ça, ce second volet est un ratage pur et simple.
En ressortant j’ai demandé au portier de me rembourser mes places il m’a répondu "nan nan fous-moi l’camps". J’ai pas encore compris cette agressivité gratuite**.
Ah ouais au fait. Iron Man arrive à la fin. Ce qui laisse comprendre - pour ceux à qui ça parle - qu'il y a une suite façon "Elite de Super-Héros liguée contre tous les gros méchants du Cosmos". Je doute qu'Hancock réponde présent je sais pas pourquoi.
Donc voilà. Un pavé plutôt qu'une étoile. Pareil que celui que j'aurais bien jeté au groupe de vacanciers ahuris qui a par ailleurs bien gavé tout le monde pendant la projection (déjà éprouvante au demeurant).
** Nan mais c'est pas vrai hein. J'suis juste repartie amaigrie.